Association Nymphéas loi 1901

Notre région


Notre-Dame De Montligeon

              

Histoire de la Basilique.

L'histoire de la Basilique Notre-Dame de Montligeon est intimement lié à la personnalité de l'Abbé Paul Buguet (1843-1918),fondateur de "l'oeuvre Expiatoire pour la délivrance des âmes délaissées du Purgatoire".

L'abbé Buguet et la fondation de l'Oeuvre Expiatoire

Nommé curé de la Xhapelle Montligeon,l'abbé Buguet s'y installe le 1er août 1878.C'est un village fortement touché par l'exode rurale.Voyant les forces vives de sa paroissefuir la misère dans les villes,le curé,influencé par le catholicisme social d'Albert de Mun ,s'enquiert de leur offrir un travail.Il s'y emploie de 1878 à 1884 en fondant successivement un atelier de fabrication de jerseys puis de la dentelle et enfin une ganterie.Ces projets échouent plus ou moins rapidement.

Soucieux de la vie temporelle de ses ouailles,il ne néglige pas pour autant leur bien spirituel. Il remarque que les familles de plus en plus nombreuses,oublient petit à petit et parfois même rapidement leurs défunts. C'est un sujet qu'il affectionne particulièrement . La mort subite de son frère en 1876,écrasé par une cloche de l'église de Mortagne-au-Perche,ainsi que la mort de chagrin dans l'année suivante de ses deux nièces témoins du drame,pousse l'abbé à la reflexion : que sont devenues leurs âmes ?

Ce n'est qu'en 1884 ,que l'abbé Buguet réalise l'idée qui le poursuit depuis rant d'années: fonder une association de l' (Oeuvre Expiatoire pour la délivrance des âmes délaissées du purgatoire).

Le zelé curé commence à voyager dans le Perche alentour,puis dans les diocèses de France pour propager son oeuvre. Celle-ci prend rapidement de la renommée. Des 1893,le Pape Léon XIII l'érige en "Archiconfrèrie" et en 1895,il lui accorde le titre-privilège d'Archiconfrèrie Prima-Primaria,ce qui fait d'elle l'oeuvre mère de toutes les associations dédiées aux âmes du Purgatoire.

De 1895 à 1899 l'abbè Buguet étend son oeuvre qui acquiert,grâce à ses nombreux voyages à l'étranger,une renommée internationale. Un secrétariat est mis en place à Rome sous la protection du Cardinal Parocchi .L'Office des défunts est célèbré chaque jour à l'église Santa Maria in Monto Santo,Plaza del Populo.

Pour faire connaître d'avantage son oeuvre et garder contact avec les adhérents,l'abbé Buguet a le génie de faire imprimer des tracts,des images et un petit bulletin dans une imprimerie qu'il fonde pour l'occasion.Il a ainsi réussi à lier les deux projets qui lui tenaient à coeur,la prière pour les défunts et le travail de ses paroissiens! Tous deux prendront une ampleur inimaginable ...............

En 1892 ,la petite église paroissiale du XVIe siècle ne pouvant plus contenir le flot des pélerins,l'abbé Buguet entreprend les démarches en vue de la construction d'un édiffice plus grand.L'accord de son évêque etant donné,il se met en quête de fonds pour financer les travaux. Le 4 juin 1896,la première pierre est bénie.Le 1er juin 1911,la nouvelle église est honorée d'une première messe. Elle deviendra en 1913 ,le siège de l'Achiconfrèrie Prima-Primaria appelée "Oeuvre Expiatoire pour la délivrance des âmes du purgatoire ".Elle est consacrée le 28 aout 1928 et placée sous la protection de Notre-Dame Libératrice.Le lendemain ,le Pape Pie XI lui confère le titre de Basilique Mineure.

L'abbé Buguet simple curé de campagne en 1878,meurt Protonotaire Apostolique en 1918.

 

 

Construction et achitecture de la Basilique

La Basique de Montligeon est un édifice néo-gothique en forme de croix latine de 74 mètres de long et de 32 de large. Il comporte deux vastes transepts,trois nefs,seize chapelles latéralesnet un déambulatoire desservant les chapelles absidiales. Les voûtes sur croisées d'ogives sont soutenues par six piliers et vingt colonnes imitées du XIIIe siecle. Les clefs de voûtes s'élèvent à 23 mètres.

Deux flèches de 60 mètres encadrent la façade. L"architecte avait même projeté d'élever à la croisée des transepts une tour-lanterne que l'on peut voir en couverture des premiers bulletins "Almanach de l'Espérance". Ce projet n'a probablement pas pu être poursuivi car les fondations ne pouvaient assurer la stabilité requise.

Les matériaux utilisés pour cette majestueuse basilique sont de provenances diverses:sable de la Loire,pierre blanche calcaire de Charente et du Poitou,granit d'Alençon ou de Bretagne....Tous ces matériaux arrivent par voies ferrées jusqu'à la gare de Mauves-Corbon.Il sont ensuite acheminés pendant six kilomètres jusqu'à Montligeon à dos de Percherons!.

 

 

Aménagement intérieur

L'imposant maître-autel,taillé dans le marbre blanc de Carrare,n'est installé qu'au début de 1919.Exécuté à Cholet,dans les ateliers de Maître Biron,il est orné de 14 statuettes de saints et d'anges et de bas reliefs représentant la mise au tombeau du Christ et les scènes évangéliques de resurrections et de vie de la Vierge.

Depuis 1971,un nouvel autel est installé à la croisé des transepts.

La statue Notre-Dame de Montligeon

La statue Notre-Dame de Montligeon , qui surplomb le maître-autel,est l'oeuvre du sculpteur italien Tadolini .Installée en 1919 ,elle mesure presque 4 mètres et pèse 13 tonnes.La Vierge Marie présente Jésus enfant ,symbolisant ainsi la vie éternelle.A ses pieds,deux personnages féminins se ressemblent.L'une suppliante,assise dans les flammes purificatrice du Purgatoire,échange un regard plein de confiance avec la Vierge-Marie qui lui tend la Main en signe d'intercession.L'autre,les mains sur la poitrine,expression d'action de garce,repose sur la nuée et reçoit des mains de l'Enfant-Jésus la couronne des élus.Ces deux femmes ne sont en fait qu'une âme dans différentes étapes de sa vie posthume.

Le 19 septembre 1935,les statues de la Vierge et de l'Enfant-Jésus ont été solennellement couronnés par le Cardinal Verdier.Les diadèmes ,oeuvre de l'orfèvre Jourdain,ont été réalisés grâce à la générosité des pélerins qui ont offert leur alliances,bagues colliers et bijoux...

 

Les vitraux

La Basilique est ornée d'un vaste ensemble de vitraux à l'instruction des pélerins dans la tradition des imageries du Moyen-Age.

 

Les vitraux du coeur et de l'abside

Témoins de la période qui précède la renaissance de l'art des Maîtres verriers du XXe siècle,ils sont composés selon la technique appelée grisaille et ont été posés en 1917.Ils représentent des scènes de la vie du Christ (troisième niveau) et de la vie de la Vierge (deuxième niveau).

 

Les vitraux des chapelles de la nef

Après la Première Guerre Mondial, de 1920 à 1925,Maître Barillet compose cet ensemble de vitraux présentant des épisodes de la vie des saints qui illustrent la prière pour les défunts et la Communion des Saints.Leur dessin se fera de plus en plus vigoureux et les nouveaux verres "antiques" teints dans la masse permettent à la lumière de jouer à plein à travers la couleur.

° Coté Nord :

   °  Mgr Buguet offre "sa Basilique à la   Vierge.Ce vitail est témoin d'une présentation du Purgatoire typique du XIXe siècle.D'autres vitraux corrigeront les exces d'une telle image .

   °  Saint Odilon,Père Abbé du Cluny,institue en 998 la Commémoration des fidèles défunts,le "jour des morts" du 2 novembre.

   °  Saint Monique est représentée agonisante disant à son fils Saint Augustin: "Peu m'importe le lieu de ma sépulture mais souvenez vous de moi à l'autel du Seigneur ".Ce vitrail exprime le sens du pélerinage à Montligeon et illustre le lien entre la messe et le suffrage pour les défunts.

  °  Sainte Thérèse d'Avilla voit le Christ lui demander de prier pour un moine mort en odeur de sainteté et dont l'âme est pourtant au Purgatoire.Le vitrail représente cette dernière en voie de purification grâce à l'intercession de la sainte .

  °  Sainte Gertrude a été dotée de révélation privées sur le Purgatoire.La date de sa fête,le 16 novembre,a été choisie pour être celle de Notre-Dame Libératrice.Le grand pélerinage de la Basilique est fixé au dimanche la précédant.

  °  La dernière chapelle est dédiée à la Bienheureuse Maguerite de Lorraine qui a exercé la Charité dans la région de Montligeon.

 

  °  Coté Sud : 

  °  Le Saint Curé d'Ars réconcilie les pêcheurs au confessional.

  °  Saint Macaire ,ermite égyptien,exorte ses compagnons à prier pour les défunts.

  °  Saint Ignace de Loyola et Saint François Xavier.

  °  Saint Patrice,évangélisateur de l'Irlande.Il abolit l'esclavage sur l'île et ce faisant songe que l'esclavage du péché est bien plus abominable.En conséquence,il combat ces chaînes spirituelles en préchant la prière,le jeûne,les veilles,le silence,les indulgences et les sacrifices.Il fonde le "Purgatoire de Saint Patrice",lieu de pélerinage en Irlande .

  °  Saint François d'Assise reçoit les stygmates.

  °  Saint Vincent de Paul porte secours aux enfants abandonnés.

 

La rosace de la Vierge Marie

Posée en 1947,par Louis Barillet,cette grande rosace représente l'arbre de Jessé,l'arbre généalogique de Jésus,au centre de laquelle se tient une Vierge à l'enfant.

 

L'orbituaire (nom et adjectif,du latin obitus :mort,décès) est un registre renferment le nom des morts et le date anniversaire de leur sépulture afin de célébrer des offices pour le repos de leur âme.

L'orbituaire de la Basilique est une armoire monumentale de 7,80m de haut sur 3,35 m de large installée en 2008 sur le coté droit du deambulatoire.Couronnée d'un fronton dans le style des menuiseries réalisées pour les stalles,il fut conçu et réalisé par le menuisier-ébéniste Simon Mousset .Ce meuble contient les régistres (ou orbituaire) où sont inscrits tous les membres de la Fraternité Notre-Dame de Montligeon,depuis sa fondation en 1884.Chaque jour,une messe est célébrée pour eux dans le sanctuaire.

 

Les clefs de voûtes

Les clefs de voûtes de la nef sont ornées des armoiries de Léon XIII,du Cardinal Parocchi,de Mgr Trégaro,de Mgr Bardel,de Mgr Buguet et de Saint Pie X.

L'orgue

L'orgue,actuellement dans le transept Nord provient de la maison Gutschenritter.Le buffet est l'oeuvre de M.Rual menuisier d'art et sculpteur rennais.

Les cloches

Les cloches ,au nombre de sept,ont été fondues dans les ateliers de MM. Corneville-Havard.Des dimensions modestes à caus de l'étroitesse des clochers,elles ne pèsent ensemble que 5,6 tonnes ,"Marie-Liberatrice",la plus grosse pèse 1692 kg et la plus petite 208 kg.Le clocher Nord abrite quatre d'entre elles et le clocher Sud les trois autres.

Tous les lundis,après le tintement de l'Angélus à 19 heures,le glas retentit.Une mélodie a été spécialement composée pour Montligeon.      

 

                          .FIN.

   

 

   

Découvrez La Schola des moines de l'Abbaye de Liguge!

 


28/12/2008
0 Poster un commentaire

La Chapelle Royale de Dreux

 

 

La chapelle royale de Dreux est née de la volonté de la duchesse d'Orléans revenue d'exil après dix sept années hors de France. Elle retrouve le sol natal le 2 juillet 1814 , elle débarque à Marseille.C'est maintenant une vieille dame de soixante et un ans dont la vie n'est qu'une suite de tragédies. La révolution l'a jetée en prison , puis chassée de sa patrie ,son mari qu'elle a profondément aimé malgré les souffrances qu'il lui a fait endurer,est mort sur l'échafaud. Ses enfants sont dispersés aux quatre coins de la terre et deux d'entre eux,Montpensier et Beaujolais  sont  morts à un an d'intervalle,emportés par la tuberculose contractée dans les geoles du fort Saint Jean à Marseille.

Le premier souci de la duchesse à son retour en  France est de donner aux défunts de sa famille une sépulture décente.Elle prend la décision de racheter le terrain ou se trouve la fosse commune ou ont été jetés les restes de se aieux,afin d'y faire édifier une chapelle. Elle choisi l'architecte parisien Claude-Philippe Cramail qui se met à l'oeuvre dès octobre 1814. Mais le retour de l'empereur et les cent-jours interrompent les travaux qui ne sont repris qu'en novembre 1815. Mais le propriétaire du terrain,Bellois est beaucoup moins désintéressé qu'il veut bien le dire,ses prétentions éxorbitantes sont très exagérées;Il faut au notaire de la duchesse de Robillard,une patience d'ange pour mener à bien la transaction.Enfin le 14 février 1816 , la duchesse entre en possession des lieux pour la modique somme de huit mille francs.Aussitôt prévenu Cramail se rend à Dreux pour y prendre un premier contact avec les lieux et les gens. La première chose est de déterminer l'emplacement du monument. La duchesse souhaite alors que le monument ésoit érigé sur l'emplacement de  la fosse commune,ce qui pose de nombreux problèmes de terrassement et de déblais . Mais la duchesse fait l'impasse de toutes ces recomandations et maitien son projet. L'architecte se met en quête des mâtériaux de construction; il trouve près de Nogent-le-roi une ancienne abbaye de bénédictins que son propriétaire exploite comme carrière de pierres Cramail rachète donc ce dont il a besoin . Il trouve aussi un maître maçon intelligent et expérimenté en la personne de Louis-Entrope Lamésange,qui accepte de diriger les travaux . Il s révèle très rapidement comme un auxiliaire précieux.

 

 

Le chantier s'ouvre officiellement au début de mai 1816 . Les fondements de l'édifice sont pratiquement achevés lorsque l'on pose la première pierre le 19 septembre . La duchesse,après avoir passé la nuit à deux lieues de là,fait son entrée à Dreux où elle est reçue par les autorités civiles et religieuses.  Elle assiste ensuite à la bénédiction de l'emplacement et  scelle la première pierre. Le lendemain elle écrit à son fils Louis-Philippe alors en Angleterre,elle lui dit combien elle a été touchée par << les marques d'attachement et de reconnaissanc>>.

Les quatre années suivantes sont employées à creuser le grand caveau et à monter les murs de l'édifice. Il est rapidement constaté que le coût de la construction s'avère beaucoup plus onéreux que prévu. Le 28 mai 1818 ,l'un des caveaux acceuille le premier cerceuil,celui de la petite princesse Françoise,Mademoiselle de Montpensier décédée à l'âge de deux ans . Inhumation bientôt suivie par celle de Jean-Marie Rouzet,ami dévoué de la duchesse d'Orléans pendant les jours sombre de la révolution et de la prison.Il a été anobli par le roi d'Espagne qui l'a fait comte de Folmon. Très affectée par la disparition de son viel ami,la duchesse ne lui survit que huit mois. Elle s'éteint le 23 juin 1821 après des funérailles grandioses,son cerceuil est descendu dans le caveau central où repose la princesse Françoise.

Dès lors ,c'est le duc d'Orléans,le futur Louis-Philippe 1er qui se fait un devoir de terminer  les travaux de la chapelle.Avant la reprise des travaux après le déces de la duchesse,on procède enfin a l'exhumation des restes de la famille de Toulouse. Les autorités locales assistent à la cérémonie,les temps ont bien changés. Les ossements sont rassemblés dans une caisse de bois et déposés auprès de la duchesse douairiére .L'année 1822 est marquée par l'inhumation au mois de janvier , de la duchesse de Bourbon-Condé,Louise-Marie-Thérèse Bathilde d'Orléans. Le 27 juin,c'est la bénédiction solennelle de la chapelle enfin achevée.

Après les trois glorieuses,Louis-Philippe est proclamé Roi des Français.Il trouve la chapelle de Dreux trop petite,il décide alors de  l'agrandir,mais en conservant l'éssentiel de la construction.On décide d'adopter le style néo-gothique mis à la mode par le mouvement romantique. Le Roi prend une part active au projet . Il trace les grandes lignes du plan aidé en cela par sa fille la princesse Marie,peintre et sculpteur de grand talent,troisième enfant du couple royale.Elle décede à vingt cinq ans seulement quinze mois après son mariage avec le Duc Alexandre de Wurtemberg,terrasée par la maladie à Pise.Elle est inhumée dans la chapelle de Dreux.La même année,les travaux d'agrandissement de la chapelle commencent.Trois années seront encore nécessaires pour l'accomplissement définitif des travaux. Il manque encore à la chapelle son plus bel ornement : ses vitraux. C'est chose faite grâce à la manufacture de Sèvres. L'art du vitrail oublié depuis le XVIe siecle renaît grâce à l'intervention et le travail d'un savant minéralogique et chimiste,Alexandre Brongniard (fils de l'achitecte du Père Lachaise). Les premières conceptions ressemble plus à des tableaux translucides qu'à des vitraux.

 

Alors que se poursuivent les embellissements de la chapelle,le Roi prend une ordonnace en date du 23 juin 1843 :

Article premier :Notre chapelle  royale de Dreux est consacrée à la sépulture des princes et princesses de notre famille,ainsi qu'à celle de nos successeurs, descendants et héritiers>>.

Mais Louis-Philippe ne se contente pas de cette mesure,il décide de la traduire dans la réalité en fixant la disposition des tombeaux pour plusieurs générations. Cette mesure implique de remonter les corps qu'abriqent les caveaux dans le déambulatoire terminé.La translation se déroule le 23 avril 1844. Mais on s'aperçoit alors que certains des cerceuils ont subi les alterations du temps et de l'humidité.La caisse contenant les ossements de la fosse de 1793 est totalement détruite,il faut alors reprendre tous ces pauvres reste mêlés de fragments de bois et de linceuls et leur donner une nouvelle enveloppe.Georges Lenôtre a laissé une narration de cette épisode dans une page très romantique où il montre un vieux Roi,enfermé seul dans le caveau et qui <<disposait les ossements sur des draps étendus,mesurant éxaminant,faisant le tri à la lueur d'une lampe >>. Victor Hugo,frappé par la scène,la raconte dans choses vues. Le Roi fixe lui-même l'emplacement où il souhaite reposer un jour.Il remet au goût du jour une veille tradition abandonnée depuis deux siècles,il fait placer sur les tombeaux de sa mère et de ses enfants des gisants,statues couchées représentants les disparus endormis pour l'éternité. Les plus célèbres sculpteurs de l'époque participent à l'éxécution de ces statues:James Pradier en 1845 Barre avec le concours du peintre Ary Sheffer,et du sculpteur Loison (1847).

 

 

 

 

La mise en place définitive des sépultures ayant libéré le principal caveau,le Roi le fait détruire et remplacer en 1845 par une vaste crypte circulaire.

 

 


28/12/2008
0 Poster un commentaire